L’origine De La Casquette

La casquette est un couvre-chef qui existe depuis le XVIe siècle : des héros comme Sherlock Holmes ou Gavroche en ont fait un symbole populaire à connotation sympathique et conviviale. De nos jours, elle est portée indifféremment par les hommes et par les femmes, quels que soient leur âge et leur milieu social.

Un chapeau existant depuis le XVIe siècle

Bien avant la casquette moderne que nous connaissons, déclinée en casquette publicitaire ou en accessoire de mode, la casquette a une histoire riche en rebondissements : elle trouve ses origines en Europe et aux États-Unis. 

En Irlande, la casquette irlandaise ou « chapeau plat » (un bonnet de laine avec une visière courte) était déjà portée dans les milieux populaires au milieu du XVIe siècle. Pour relancer le commerce de la laine, son port devient même obligatoire tous les dimanches pour les hommes de plus de 6 ans à l’exception des aristocrates. Entre 1571 et 1597, les contrevenants s’exposent à une amende de 17 pence, ce qui contribuera à en faire un symbole de défiance des classes sociales défavorisées envers les élites.

En Europe et en Amérique du Nord, la casquette béret apparaît de manière notable à la fin du XIXe siècle. 

– À Paris, on la retrouve sur la tête des « titis Parisiens », ces gamins des rues représentés par l’illustrateur Francisque Poulbot et le personnage de Gavroche dans le roman de Victor Hugo, Les Misérables. 

– Outre-Manche, c’est un autre célèbre personnage de littérature qui la démocratise, Sherlock Holmes, héros des romans de Sir Arthur Conan Doyle. 

– Aux États-Unis, la casquette est le couvre-chef désigné des newsboys, les jeunes garçons qui annoncent les nouvelles et vendent le journal dans les rues. En 1920, l’Américain d’origine allemande, Ehrhardt Koch, démocratise l’accessoire en fondant la New Era Cap Company. C’est le début de l’essor outre-Atlantique de cet accessoire intemporel.

Dans le même temps, la casquette vient compléter de nombreux uniformes de travail (chauffeur, portier, chef de train, gardiens, etc.) à l’image de la police et de l’armée qui troquent de lourds casques et képis contre ce couvre-chef plus pratique.

Un vêtement utilisé sur les événements sportifs

Si la casquette gavroche et la casquette plate ont longtemps été réservées au milieu ouvrier, elle s’est progressivement imposée dans les classes sociales plus aisées. Les hommes issus de la haute société commencent à la porter pendant leurs moments de loisir. Elle devient peu à peu un accessoire utile et incontournable pour les golfeurs, les pilotes et les sportifs. 

Aux États-Unis, l’ascension de Babe Ruth, célèbre joueur de baseball dans l’équipe des Yankees de New York entre 1920 et 1934, fait déferler sur le pays le phénomène de la casquette visière. Inspirée de la deerstalker portée par Sherlock Holmes, elle a pour but premier de protéger les joueurs de la lumière du soleil pendant les longs matchs qu’ils disputent. Depuis, elle fait partie intégrante de l’équipement réglementaire de ce sport. 

Bien que la casquette de sport trouve son origine dans l’histoire du baseball, elle est aujourd’hui l’accessoire phare porté par les supporters, toutes disciplines confondues. Elle représente le moyen privilégié de montrer l’équipe que l’on soutient, lors d’événements sportifs ou dans la vie de tous les jours. 

Un accessoire de mode tous publics

Plus qu’un signe de soutien à une équipe de sport, la casquette est portée pour indiquer son appartenance à une communauté. Depuis les années 1980 et l’apparition de la casquette à visière plate dans la culture hip-hop, on observe que cet accessoire est largement porté à l’effigie : 

– d’une ville, d’un pays ; 
– d’une université, une fraternité ou une sororité ;
– d’un groupe de musique ou d’un artiste ;
– d’une entreprise…

La casquette est devenue l’accessoire personnalisé et personnalisable par excellence pour afficher fièrement son adhésion à un groupe. On la retrouve donc dans tous les pays et toutes les catégories sociales.

De nombreuses marques de vêtements remettent régulièrement la casquette au goût du jour. Portée indifféremment par les hommes ou par les femmes, elle s’adapte à tous les looks, du plus sportswear au plus chic. Elle se décline d’ailleurs sous différentes formes :

– la casquette irlandaise à 8 pans, ronde et large avec une visière courte ;
– la casquette anglaise à 6 pans, plate sur le dessus ;
– la Gavroche à 8 côtés, bombée et qui peut se porter droite ou sur de biais ;
– le béret basque, véritable symbole de la mode française, surmonté d’une petite queue, le « cabillou » ;
– la casquette militaire, plus carrée et au look plus strict avec une calotte plate sur le dessus ;
– la casquette de baseball, appelée aussi trucker, avec une longue visière et surmontée d’un bouton plat.

Devenue un véritable accessoire de mode dans les années 2000, même la haute-couture s’est emparée de ce phénomène. De célèbres créateurs lui font une place dans leurs collections de prêt-à-porter et même leurs défilés. 

Aujourd’hui, ce sont les entreprises qui utilisent la casquette publicitaire pour promouvoir leur marque et toucher un large public. Elles fédèrent leurs employés et leurs collaborateurs autour de cet objet promotionnel et l’utilisent également pour fidéliser leur clientèle et séduire de nouveaux consommateurs. La casquette publicitaire apparaît comme un cadeau utile et une attention toujours appréciée par ses destinataires.

Vous l’aurez compris, la casquette a su traverser les époques, se réinventer et devenir un accessoire incontournable. On la retrouve aujourd’hui dans toutes les garde-robes, tantôt neutre et utilisée comme accessoire de mode et tantôt personnalisée pour montrer son appartenance à une groupe. La casquette est donc le goodies idéal. Il s’agit d’un objet publicitaire classique, qui permet d’afficher clairement les couleurs d’une entreprise.

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